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Description
Ce sont des plantes herbacées robustes, pouvant dépasser 1 mètre.
Les feuilles sont pennées et terminées par une pointe, avec des folioles larges, de couleur glauque ; inflorescence en racème de deux à cinq fleurs (parfois fleur solitaire), à corolle blanche ou rosée, avec des taches noires sur les ailes.
Variétés et cultivars de fèves
On ne connaît pas le type sauvage de l'espèce, ce qui prouve l’ancienneté de la culture de l'espèce. Il existe plusieurs variétés et cultivars, que l’on différencie par la grosseur, la couleur et la qualité des graines. Les fèves sont généralement grimpantes :
- idéalement, la fève maraîchère ou grosse fève correspond à la variété véritable Vicia faba var. faba.
Il existe divers cultivars et types de fèves :
- la petite fève présente des gousses qui ne contiennent que trois graines, très bonnes pour la consommation ;
- la fève de Nice produit de très grosses graines ;
- la fève d’Aguadulce, très cultivée dans les jardins, présente des gousses d’une trentaine de centimètres ;
- la fève de Séville a des gousses assez larges (3 cm) et longues de 15 cm ; elle est très hâtive et a un bon rendement ;
- une variété de fèves nommée gourgane est consommée au Québec.
- la fève Stéréo (vicia faba en latin et broad bean en anglais) peut être consommée avec la cosse (en "mangetout")
- autres cultivars : 'Tezierémeraude', 'Trois fois blanches', 'Red Epicure', 'Primabel'.
Plus de 120 variétés de fèves de l'espèce "Vicia faba" (et près de 130 de féveroles), sont inscrites au catalogue européen[3] mais seulement deux variétés de "fève" restent inscrites au Catalogue officiel français Aguadulce supersimo A T.L.C. et De Seville à longue cosse [4] (et plus de 50 de "fèverole").
Culture
Plante peu exigeante en sol (pH≥6), elle préfère la chaleur (température optimale de croissance autour de 20 °C) mais craint les températures élevées.
Les fèves préfèrent les sols profonds et frais, à exposition ensoleillée. Elle craint la sécheresse.
Semée en automne, elle démarre avant les froids, végète l'hiver tout en développant son réseau racinaire. Au printemps, elle grandit très vite et fleurit dans la foulée. Les gousses peuvent alors être récoltées de mi-avril à fin mai. Les pucerons arrivent alors en fin de culture et ne sont pas trop gênants.
Pour semer les fèves, une bonne méthode est de respecter une distance de 40 centimètres entre les rangs et une distance de 10 centimètres entre les graines. La profondeur de semis doit être de 5 centimètres. Il convient de butter un peu les plants lorsqu’ils atteignent à peu près 20 centimètres de hauteur.
La récolte a lieu environ 3 mois après le semis, soit de juin à août pour les semis de fin d’hiver et de printemps, un mois avant pour les semis d'hiver pratiqués dans le Midi. L'idéal est de récolter le matin même de la consommation
principales maladies
Anthracnose (Ascochyta fabae)
- MildiouLe mildiou est le nom générique d'une série de maladies cryptogamiques affectant de nombreuses espèces de plantes, mais prenant des proportions épidémiques dans certaines cultures de grande importance économique, telles que la vigne, la tomate, la pomme de terre, la laitue ou les courges. Ces maladies sont provoquées par des microorganismes oomycètesrattachés au règne des Chromista, et parfois qualifiés de « pseudo-champignons ».
- RouilleLes rouilles sont des maladies cryptogamiques des végétaux. Les agents pathogènes responsables en sont des champignons basidiomycètes parasites de l'ordre des Pucciniales(anciennement Uredinales) (la plupart des rouilles). Elles se manifestent par des sortes de pustules apparaissant sur les feuilles.Certaines rouilles sont dues à des Oomycota de l'ordre des Peronosporales (rouille blanche due à Albugo).
Principaux ravageurs
- Anguillule des céréales (Ditylenchus dipsaci)
- Bruche de la fève (Bruchus rufimanus)
- Puceron noir de la fève (Aphis fabae)
- Thrips du pois (Frankliniella robusta).
- Rats d'Égypte[Lequel ?]
il ne faut pas trop exposer les feves a l eau pour qu elle ne germinent pas au mauvais moment
La fève est considérée comme un aliment très intéressant[9] : la fève fraîche est relativement riche en matière sèche (18 % à l'état cru, contre 6 à 12 % dans la plupart des légumes frais), et notamment en glucides, en protides, et en fibres, ce qui lui confère des propriétés nutritionnelles remarquables.
Les glucides de la fève fraîche atteignent 10 g aux 100 g (et encore 6,2 g après cuisson), ce qui la situe sensiblement au niveau des carottes ou des artichauts. Il s'agit pour l'essentiel – environ 85 % du total glucidique – de glucides complexes (en particulier d’amidon, et pour une très faible part de polysaccharides complexes spécifiques des graines de légumineuses, verbascose ou stachyose, par exemple), et pour 15 % du total glucidique, de sucres plus simples (glucose, saccharose, fructose...).
Autre particularité de la fève : un taux de protéines élevé, de l'ordre de 5 à 6 g aux 100 g. La fève se situe, pour cette teneur, presque au niveau du petit pois, et très au-dessus des légumes frais (qui n'en renferment que 1 à 2 g pour 100 g).
Les protéines de la fève sont très riches en lysine, mais légèrement déficitaires en acides aminés soufrés — méthionine et cystine. En consommant en même temps des fèves et des céréales (dont les protéines sont, elles, déficitaires en lysine), on réalise une association optimale pour la qualité protéique de l'alimentation. Les protéines de la fève peuvent également être équilibrées par une petite quantité de protéines d'origine animale.
Les lipides sont très peu abondants dans la fève fraîche (0,3 à 0,6 g aux 100 g), mais de composition originale : ils sont constitués essentiellement par des acides gras insaturés (dont 52 % d'acide linoléique et 4 % d'acide linolénique - des acides gras polyinsaturés indispensables -, et 26 % d'acide oléique — un acide mono-insaturé).
L'apport énergétique de la fève fraîche est de l'ordre de 60 kilocalories (250 kilojoules) aux 100 g. Elle se situe ainsi entre les légumes frais (20 à 40 kilocalories en général), et les pommes de terre ou les petits pois (80 à 85 kilocalories).
Les fibres sont présentes à un taux important dans la fève, puisqu'elles atteignent 6,5 g aux 100 g. Elles forment notamment les pellicules externes de la graine ainsi que les membranes de toutes les cellules végétales. Il s'agit pour l'essentiel de cellulose et d'hémicelluloses, ainsi que de pectine en plus petites proportions.
La fève offre par ailleurs un bon taux de vitamines B, C et E et de minéraux essentiels : potassium, calcium et magnésium.
problemes deja etudiés en classe